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Le boîtier

Alors oui c'est chouette, on a un beau PCB sur lequel on a soudé plein de résistances, de condensateurs, de potentiomètres, de transistors et d'IC en tous genre (integrated circuit pour circuit intégré) et qui en plus fonctionne - souvent après un phase de debug - mais pour que ce soit pratique à utiliser, il va falloir le "boxer".

Boxer, ca veut dire mettre en boite, ou encore placer notre circuit dans un boîtier aluminium (Le métal c'est pratique, ça fait une cage de Faraday qui prévient les interférences sur le circuit).

Pour ma part, j'ai arrêté de peindre moi-même mes boîtiers depuis que je suis passé au waterslide en couleur. Je commande des boitiers peints en blanc à la poudre d'epoxy. Le blanc permet de révéler les couleurs du waterslide sans les altérer.

La première étape consiste à utiliser un template fourni dans la documentation afin de percer le boîtier au bon endroit. Eh oui, il faut faire coïncider les perçages avec les tiges de potentiomètres et autres switches. Donc on pose le template sur le boîter, on fixe avec quelques bouts de scotch, puis on poinçonne pour marquer les endroits à percer. Ensuite avec un perceuse à colonne équipée d'un forêt étagé, on va percer chaque emplacement pour permettre de faire passer chaque composant devant être accessible.

 

 

 

 

 

 

Il ne reste qu'a appliquer le waterslide et à vernir le tout. OK génial on y est presque!

Le waterslide c'est une décalcomanie qu'on a imprimée sur du papier spécial et qu'on aura vernie avant de la plonger dans l'eau pour la décoller de son support, sans quoi les couleurs seraient diluées par l'eau et donc effacées. On aura, bien sûr, préparé le visuel, fait attention aux fonds perdus si nécessaire, bien calibré les dimensions et imprimé à une résolution de 300dpi (dots per inch ou ppp : pixels par pouces) soit un peu moins de 12 pixels par millimètre, ce qui offre une grande précisions pour les détails de notre visuel. On peut prévoir des détails au dixième de millimètre.

Pour bien appliquer le watersilde, il faut attendre - ni trop, ni pas assez -  que l'eau dissolve la colle du support avant de le faire glisser sur le boîtier et l'ajuster pour - encore une fois - faire coïncider les emplacements qu'on a précédemment percés. Une fois en place, on maroufle et on laisse sécher. Après séchage, il nous reste à évider les zones percées au scalpel et à appliquer le vernis en plusieurs couches régulières et fines à l'abri de la poussière.

 

 

 

 

 

 

Après séchage complet du vernis, nous pourrons insérer le circuit dans son boîtier et réaliser les dernières soudures et protections des points de contact  avec de la gaine thermo rétractable.